Divination

La divination est l’art des devins d’appréhender, de découvrir ce qui est ignoré ou caché via des procédés occultes.
Il existe mille et une pratiques divinatoires. Parmi les plus connues, on peut citer la cartomancie, la tarologie, la chiromancie (les mains), la cafédomancie (le marc de café), la cristallomancie (la boule de cristal), la kybomancie (les dés), l’oniromancie (les rêves), la runologie, etc.
On peut également prédire l’avenir en observant des phénomènes naturels, tels que le mouvement des astres (astrologie), le vol et le chant des oiseaux (ornithomancie), l’examen des entrailles des animaux sacrifiés, notamment le foie (hépatoscopie). Ces pratiques étaient courantes pendant l’Antiquité, des sociétés babyloniennes, mésopotamiennes, romaines ou grecques. Depuis la nuit des temps, les hommes se sont toujours intéressés à la divination. Ils avaient pour habitude des consulter des oracles avant d’entreprendre quoi que ce soit.
A l’époque de la Grèce Classique, les Etats eux-mêmes avaient légitimé ces pratiques en leur dédiant des temples, à Delphes, Olympie ou Dodone.
Sous la Rome Antique, les édiles aussi consultaient les devins en cas de péril pour la cité. Et comme les Grecs, les Romains avaient pour habitude de recourir aux présages pour justifier toute action de leur vie quotidienne.
Dans la Chine archaïque du IIe millénaire avant notre ère, la divination tenait également une place prépondérante. Les Chinois utilisaient essentiellement les ossements d’animaux (la scapulomancie) ou les écailles de tortue pour y graver les prédictions. Le support classique de la divination asiatique a de tout temps, et encore aujourd’hui, reposé sur le Yi king et ses 64 hexagramme, ou le Livre des Mutations, écrit il y a plus de 3000 ans. Certaines de ces pratiques ont bel et bien disparu, mais un grand nombre d’entre elles subsistent et attirent toujours un grand nombre d’admirateurs.