Marcel Belline
Marcel Belline, surnommé le « Prince des Voyants », est reconnu aujourd’hui comme l’un des plus grands mediums du XXe siècle.Marcel Belline, biographie
Passionné d’histoire et d’antiquité, Marcel Belline se prédestinait tout naturellement au métier de négociant d’art.Jusqu’au jour où il fit une sacrée découverte qui allait changer sa vie : la prise de conscience de ses dons de voyant. Gravement malade, Marcel Belline fut pendant quelques temps hospitalisé dans un sanatorium. Un jour, allongé sur son lit, une prémonition l’envahit. De fortes douleurs l’assaillirent au niveau du ventre. Sachant reconnaître que ces douleurs ne lui étaient pas destinées, mais sans percevoir très clairement le visage du patient, il alerte immédiatement les infirmières. Et bien lui en a pris, puisqu’il apprit plus tard que ce patient, dont il ne connaissait absolument rien, souffrait d'une « occlusion intestinale », qui aurait pu lui être fatale. Son apprentissage de la voyance
Au fond d’un grenier, il tomba sur un manuscrit consacré à la chiromancie et rédigé par Jean des Vignes Rouges. Assoiffé de connaissances, Belline se pencha un peu plus sur la question et devint en quelque mois un véritable spécialiste des lignes de la main. Jusqu’au-boutiste, il élargit ses recherches à tout ce qui touche les arts divinatoires, que ce soit l’astrologie, la numérologie ou encore la tarologie.
Développant ainsi sa sensibilité et son intuition, Belline commença alors à avoir des visions, de véritables prémonitions. Désormais, nul doute ne subsistait. Après avoir longtemps craint ses dons, il finit par ouvrir un cabinet de voyance à Paris, en 1954, au 45 rue Fontaine. Cabinet dans lequel il exerça jusqu’au milieu des années 80.
De nombreux journaux, tels que le Nouvel Observateur, le Figaro ou encore le Daily Mirror, relatèrent certaines de ses prédictions, qui se produirent par la suite.
Parmi lesquelles, on note l’invention du vaccin antipolio, la mort d’Einstein, la maladie d’Eisenhower, le naufrage de l’Andréa Doria, l’incendie du journal l’Humanité, l’affaire de Suez, le suicide de Marilyn Monroe, la fin tragique des frères Kennedy, les barricades de mai 1968. Marcel Belline et le fameux Oracle
Grand humaniste et d’une honnêteté irréprochable, Belline n’avait pas pour habitude de mentir à ses consultants ou de les faire rêver.
Un jour, une dame vint le consulter. Mais ne trouvant absolument rien à lui révéler sur sa vie, d’une platitude totale, Belline s’excusa de ne pouvoir rien lui annoncer. La cliente, surprise par un tel aveu d’honnêteté, sut à ce moment là que ce voyant était le digne héritier du mage Edmond. Elle l’invita donc à venir chez elle pour lui « montrer des papiers ».
Interpellé, mais très occupé, Belline ne se rendit pas chez la cliente. Quelques jours après, il reçut un appel téléphonique de cette femme, déçue qu’il ne se soit pas encore déplacé. « Si vous ne venez pas les chercher, je brûle tout ! », lui aurait-elle dit.
Belline s’empressa d’y aller et découvrit d’anciens manuscrits ainsi que deux magnifiques jeux que sont aujourd’hui l’Oracle et le Grand Tarot, nommés aujourd’hui Belline. Et c’est en prenant le Tarot dans ses mains, que le voyant sentit de nombreuses vibrations, comme si les cartes lui brûlaient les paumes et les doigts.
C’est ainsi que Belline découvrit ces jeux et décida de les faire publier au plus vite.
Marcel Belline, bibliographie
- « Comment je suis devenu voyant », Ed. Pierre Horay, 1959.
- « Le dossier de William Bart », Ed. du Dauphin, 1970.
- « La troisième oreille », Ed. Robert Laffont, 1972, qui recense les communications de l’au-delà qu’il a eues avec son fils Michel, décédé.
- « Un voyant à la recherche du temps futur », Ed. Robert Laffont, 1975
- « Histoires extraordinaires d’un voyant », Ed. J’ai Lu, 1977.
- « Anthologie de l’Au-delà », TI et II, Ed. Robert Laffont, 1978 / 1981.
- « Les grands visionnaires de l’histoire », Ed. Robert Laffont, 1983.
- « Encyclopédie des arts divinatoires », Marabout 1985.