Cleidomancie
C’est la divination par une clef suspendue, qui vient du grec « kleidos » clef, clavicule ; et de « manteia », divination Au Moyen-Age, on employait cette divination pour découvrir l’auteur d’un vol ou d’un meurtre. On tortillait autour d’une clef un billet contenant le nom de celui que l’on soupçonnait ; puis on attachait cette clef à une Bible, qu’une fille vierge tenait dans ses mains.Le devin marmonnait ensuite tout bas le nom des personnes soupçonnées. Dès la prononciation du nom du coupable, le papier se mettait à tourner et à se mouvoir sensiblement.
Il existe une autre façon pour pratiquer la cléidomancie. On attache étroitement une clef sur la première page d’un livre ; on ferme le livre avec une corde, de façon que l’anneau de la clef soit dehors ; la personne qui a quelque secret à découvrir par ce moyen, pose le doigt dans l’anneau de la clef, en prononçant tout bas le nom qu’elle soupçonne. S’il est innocent, la clef reste immobile ; s’il est coupable, elle tourne avec une telle violence qu’elle rompt la corde qui attache le livre. Les Cosaques et les Russes emploient souvent cette divination. Mais ils mettent la clef en travers et non à plat, de manière que la compression lui fait faire un quart de tour. Ils croient savoir par là si la maison où ils sont est riche, si leur famille se porte bien en leur absence, si leur père vit encore, etc. Ils font surtout usage de cette divination pour découvrir les trésors.